Rouleurs : Chapitre III
En approchant le sommet, le vent était particulièrement fort {…} nous n’y sommes pas restés longtemps {…}
Chapitre III : Greylock
Depuis notre première rencontre, Nicolas se remémorait certaines des plus belles ascensions qu’il avait parcouru en Italie. Inévitablement, c’était le genre de discours qu’il me fallait entendre pour me pousser à mesurer ma force contre une redoutable bête. Une vraie montée, pas la Camillien Houde tant connue des Montréalais. Greylock était justement ce à quoi je voulais me mesurer. La journée que j’appréhendais tant, arriva enfin. Avec des efforts soutenus, suivis de longues distances à haute intensité, c’était difficile à un point que je n’aurais pu imaginer. Mentalement, gérer mon effort était un exploit dû au fait qu’il n’y avait pas de zone de récupération nul part, et ce, pour plus d’une heure! Les deux Nic nous distançaient dès les premiers kilomètres tandis que Martin me soutenait à l’arrière avec ses encouragements. Pendant ce temps, je gardais la cadence à Goph qui était chargé à bloc avec son équipement photo. Ce n’était pas facile pour l’égo mais follement amusant. À chaque coup de pédale, je découvrais quelque chose de nouveau. Pour combler le tout, la température était digne d’une scène de film; une pluie battante et un brouillard dense forgeaient l’environnement qui se distinguait par ses caractéristiques uniques.
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CHAPITRE COMPLET sur le Troisième Oeil
